mercredi 23 février 2011

La multitude des solitudes

Antony Gormley



Au début ce n'était qu'un murmure, un frisson sur un bout de terre nu,
Et puis le mot s'est levé doucement, sans heurt, sans qu'aucun sang ne coule,
il s'est glissé dehors, porté par mille bras et le temps d'un soupir, suspendu et fragile,
  l'individu sans voix est devenu foule.




En savoir plus sur Antony Gormley: http://www.antonygormley.com/

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