dimanche 30 janvier 2011

Avi Ornestein

Reprendre pied!

Empreintes



C'est toujours le corps qui parle le premier.

C'est toujours lui qui prend la place.
Lui qui ne sait pas se taire.

http://hzone.com/artists/2010/lee-rim/


Ca commence souvent par un frémissement de la peau, une onde légère, un mouvement de l'air
qui aimerait passer inaperçu mais qui pèse un peu trop et effleure tout sur son passage.

Alors,
 Quelque chose de l'extérieur arrive.
Alors,
Quelque chose à l'intérieur chavire,
 
C'est le temps du sang.

Et ça court, ça crie, ça se bouscule, ça aimerait bien, mais ça ne peut pas...
Et ça roule, ça pleure, ça hurle, ça se défile, mais ça ne veut pas...

Le corps devient champs de bataille.
L'esprit n'y comprend rien.

http://hzone.com/artists/2010/lee-rim/


Parfois, tes mains se posent alors sur mon visage, des mains calleuses, des mains rassurantes, des mains que je connais bien qui transforment l'ombre en lumière.
Avec elles, je me retrouve 
Flots et vallées,
Creux et vagues,
Rivages et sable,
Vents et falaises. 

Et,
en un instant,
 lovée dans tes paumes,
je redeviens la mémoire du monde.

http://26.media.tumblr.com/tumblr_lernpz0aQZ1qec36po1_500.jpg



En savoir plus sur Lee Rim: http://hzone.com/artists/2010/lee-rim/

samedi 29 janvier 2011

Evidence


Source: http://www.clikclk.fr/2009/09/28/andrea-galvani/


Evidemment...
Rien n'échappe jamais à la vigilance de nos inquiétudes.
Alors, on s'emmitoufle, 
on se barricade, 
on devient sous-marin, le corps en apnée, l'œil aux aguets.

Evidemment...

Puis vient le jour.

Le jour où les possibles transforment le monde. 

Ce jour-là, les pieds frissonnent, le cœur s'agite, les mains s'agrippent au frêle courage qu'il a fallut pour en arriver là.  

Minuscules dans un monde de géants...



Gustav Klimt Beechwood forest





Et alors on sait... Le plus dur est fait...



En savoir plus sur Andrea Galvani: http://www.andreagalvani.com/

vendredi 28 janvier 2011

Le chasseur et la proie



Le sauvage s'impatiente quelque part dans les profondeurs du soir...


En savoir plus sur Arnaud Teicher: www.arnaudteicher.com

Et puis...



Il y a le temps qui court, le temps qui s'accumule, le temps qui s'amoncelle.
Il y a le temps d'un jour, le temps d'une vie, le temps d'une hésitation qui s'éternise.
Il y a tout ce qui se murmure derrière le paravent de nos existences. Il y a tout ce que l'on entend mais que l'on ne comprend jamais. 
Il y a des chiens qui hurlent à la vie, les crocs affutés, l'haleine mauvaise, le regard bien trop clair.
Il y a ce qui rassure.
Il y a ce qui touche le cœur et rend le corps léger.
Il y a ces voix qui apaisent.


O ù cours-tu donc, mon amour?
Vers quel autre jour? Sera t'il meilleur? Le crois-tu vraiment?

Je t'y suivrais bien... Mais j'ai le cœur qui tremble! 

Alors, peut-être vais-je m'asseoir là, reprendre mon souffle et compter ce qui restera lorsque l'illusion aura disparu...



Il y a le temps qui court, le temps qui s'accumule, le temps qui s'amoncelle.


Il y a le corps qui danse, le chant qui vibre, l'esprit qui s'émeut et chancelle.


Il y a l'invisible qui s'offre et la chair qui se tend.


Il y a le mouvement qui s'inscrit et le cri qui s'élance.





Le mouvement qui s'inscrit et le cri qui s'élance...

Mon amour, voilà, voilà tout ce qui nous reste.