vendredi 28 janvier 2011

Et puis...



Il y a le temps qui court, le temps qui s'accumule, le temps qui s'amoncelle.
Il y a le temps d'un jour, le temps d'une vie, le temps d'une hésitation qui s'éternise.
Il y a tout ce qui se murmure derrière le paravent de nos existences. Il y a tout ce que l'on entend mais que l'on ne comprend jamais. 
Il y a des chiens qui hurlent à la vie, les crocs affutés, l'haleine mauvaise, le regard bien trop clair.
Il y a ce qui rassure.
Il y a ce qui touche le cœur et rend le corps léger.
Il y a ces voix qui apaisent.


O ù cours-tu donc, mon amour?
Vers quel autre jour? Sera t'il meilleur? Le crois-tu vraiment?

Je t'y suivrais bien... Mais j'ai le cœur qui tremble! 

Alors, peut-être vais-je m'asseoir là, reprendre mon souffle et compter ce qui restera lorsque l'illusion aura disparu...



Il y a le temps qui court, le temps qui s'accumule, le temps qui s'amoncelle.


Il y a le corps qui danse, le chant qui vibre, l'esprit qui s'émeut et chancelle.


Il y a l'invisible qui s'offre et la chair qui se tend.


Il y a le mouvement qui s'inscrit et le cri qui s'élance.





Le mouvement qui s'inscrit et le cri qui s'élance...

Mon amour, voilà, voilà tout ce qui nous reste. 












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