C'est toujours le corps qui parle le premier.
C'est toujours lui qui prend la place.
Lui qui ne sait pas se taire.
Ca commence souvent par un frémissement de la peau, une onde légère, un mouvement de l'air
qui aimerait passer inaperçu mais qui pèse un peu trop et effleure tout sur son passage.
qui aimerait passer inaperçu mais qui pèse un peu trop et effleure tout sur son passage.
Alors,
Quelque chose de l'extérieur arrive.
Alors,
Quelque chose à l'intérieur chavire,
C'est le temps du sang.
Et ça court, ça crie, ça se bouscule, ça aimerait bien, mais ça ne peut pas...
Et ça roule, ça pleure, ça hurle, ça se défile, mais ça ne veut pas...
Le corps devient champs de bataille.
L'esprit n'y comprend rien.
Parfois, tes mains se posent alors sur mon visage, des mains calleuses, des mains rassurantes, des mains que je connais bien qui transforment l'ombre en lumière.
Avec elles, je me retrouve
Flots et vallées,
Avec elles,
Flots et vallées,
Creux et vagues,
Rivages et sable,
Vents et falaises.
Et,
en un instant,
lovée dans tes paumes,
je redeviens la mémoire du monde.
http://26.media.tumblr.com/tumblr_lernpz0aQZ1qec36po1_500.jpg
En savoir plus sur Lee Rim: http://hzone.com/artists/2010/lee-rim/
Merci, poète.
RépondreSupprimerTon écriture du monde, enfin.
C'est beau. Nous aimons les mêmes images, ça me fait peur.
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