Ca commence souvent par un frémissement de la peau, une onde légère, un mouvement de l'air qui aimerait passer inaperçu mais qui pèse un peu trop et effleure tout sur son passage.
Alors,
Quelque chose de l'extérieur arrive.
Alors,
Quelque chose à l'intérieur chavire,
C'est le temps du sang.
Et ça court, ça crie, ça se bouscule, ça aimerait bien, mais ça ne peut pas...
Et ça roule, ça pleure, ça hurle, ça se défile, mais ça ne veut pas...
Le corps devient champs de bataille.
L'esprit n'y comprend rien.
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Parfois, tes mains se posent alors sur mon visage, des mains calleuses, des mains rassurantes, des mains que je connais bien qui transforment l'ombre en lumière. Avec elles, je me retrouve Flots et vallées,