vendredi 11 mars 2011

Eloge de la vulnérabilité

Boheme I by Jane Planson


Fragiles et vulnérables, silencieux et conscients,  
Nous sommes ce désir fou, fait de chair et de sang,
qui se nourrit de gens, de lumière et de temps.


En savoir plus sur Jane Planson: http://www.jane-planson.com/

2 commentaires:

  1. Je trouve admirable et profond le titre donné à ce poème, à ce chant, entourant cette toile.
    Comme homme, je vois d’abord dans ce tableau - je n’ai peut-être vu jusqu’à vous - que le puissant appel érotique de ce corps exposé. Ce corps m’émeut, corps androgyne, corps de femme enfant, corps de femme éphèbe. J’aime que vous exprimiez le désir fou que suscite en moi, en d’autres aussi forcément, ce corps donné dans sa chair.
    Mais vous voyez plus juste que moi et plus profond. Ce corps n’est pas seulement exposé au désir – celui des hommes, celui des femmes aussi. Cette femme sur la toile s’expose, se met à nu. Cette femme nue est vulnérable et fragile. Et son corps tordu exprime la souffrance acceptée du modèle, tendu sous le regard du peintre, femme de chair et de sang.

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  2. Merci pour votre analyse personnelle et sensible.

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